Comment celui qui devance son temps n'y serait-il pas isol+AOk- ? Comment celui qui, au milieu du pire d+AOk-sordre, tente passionn+AOk-ment (et avec ce bizarre m+AOk-lange de conscience et d'inconscience, de vues soudaines succ+AOk-dant +AOA- une compl+AOg-te obscurit+AOk-), tente passionn+AOk-ment de r+AOk-instaurer l'ordre en lui, s'y d+AOk-pense tout entier, s'y +AOk-puise, et n'y reprend des forces que pour les consumer +AOA- nouveau - comment celui-l+AOA- pourrait-il encore librement communiquer ? - alors que tout ce qui l'entoure se refuse +AOA- le reconna+AO4-tre et que lui-m+AOo-me ne s'y reconna+AO4-t pas ? Nous avons vu que la seule discipline possible, aux +AOk-poques de grande dispersion, +AOk-tait celle qu'on se faisait +AOA- soi-m+AOo-me ; - c'est un effort, c'est une tension constante ; - c'est tour +AOA- tour des espoirs d'y atteindre, des d+AOk-sespoirs d'y avoir +AOk-chou+AOk-; - c'est surtout le besoin de n'+AOo-tre pas distrait.
C.F. Ramuz
+Asc-