Re: C'est bien

envoyé par Aliocha le 28 novembre 2001 à 18:58:36:

en réponse à C'est bien envoyé par LaurentM le 28 novembre 2001 à 17:44:13:

Vraiment n'importe quoi.
Mais oui, bien sûr, c'est ça, on ne peut parler des films de Lynch et de Carax... N'importe quoi. D'abord, ton intervention est absurde. Qu'est-ce que ça peut foutre que tu nous dises que tu ailles revoir un film (c'est déjà bien de pouvoir le voir une fois), si tu ne veux même pas en parler ? Si c'est pour des messages aussi ineptes, abstiens-toi.
Lynch est mon cinéaste -en activité- préféré depuis une dizaine d'années, et j'en ai toujours parlé avec plaisir avec mes amis, j'ai même écrit quelques mots sur l'avant-dernier film du bonhomme ("The straight story"). Je ne vois pas en quoi on ne doit pas en parler, de son cinéma ou celui de Carax. D'abord, ça fait un peu ordre formel assez déplacé dans le domaine cinématographique (du style "interdit d'en parler!"). Ensuite, y a quand même une différence entre d'un côté, le fait de commenter un film (même au contenu difficile), avec des arguments, tout en sachant que la richesse des idées de cette oeuvre et sa profondeur symbolique, poétique, nous échapperont probablement toujours en partie dans une certaine mesure, et de l'autre, le fait de baisser les bras, refuser toute analyse. Si je te suis, je parie que 2001, c'est juste un "trip" qu'il faut surtout pas chercher à comprendre, à commenter ? Non, non et non. L'art, c'est pas ça, voyons ! Evidemment que le meilleur moyen de connaître et comprendre une oeuvre d'art, c'est , par exemple, si c'est un livre, de le lire et d'"habiter" ses mots de façon intime. Mais après, faut bien essayer d'en dégager quelque chose ! Même si y a éventuellement une part d'indicible, d'irrationnel. Lynch, c'est depuis son tout premier film (et on oublie Dune, sa seule erreur de parcours) un univers cohérent, avec dans chaque film des échos des autres, et puis aussi des tas de références culturelles -concernant les USA mais pas seulement- picturales, artistiques. Pourquoi ne pourrait-on pas en parler, même si au bout du compte il y aura toujours une magie, quelque chose d'impalpable lié à l'inconscient du créateur, qui résistera à l'analyse ? Plus l'oeuvre d'art est riche, et plus justement il est passionnant de tenter d'en analyser la forme, le fond. Voilà quoi.
Au passage, à tous ceux qui plongent avec joie dans la contradiction du style "faut pas en parler, les mots ça sert à rien" mais qui viennent le dire dans ce site:
Ce chat a pas besoin de vous et vous n'avez pas besoin de ce chat ! Soyez logiques avec vous-mêmes, diantre.
A.

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