L'emploi du temps, de Laurent Cantet : ici aussi les masques tombent.
Ici aussi un personnage se construit sur un mensonge (pas tant l'emploi du temps fictif, que les qualités de commercial que Vincent s'invente, en tout cas substitue à d'autres qualités plus profondes, plus vraies, mais non assumées).
Un autre personnage se rêvait écrivain génial. Et tuait quand on lui jetait son imposture au visage.
Vincent ne tue pas dans la fiction de Cantet (mais comment oubliait le fait divers dont l’histoire est tirée ?), il fuit d'abord, et recommence. Repart à zéro, dans la même direction bouleversante d'imposture.
Peut-être saurez-vous écrire ici les ponts qui existent entre Vincent et Pierre, et que vous aussi avez décelés. Ça m'aiderait peut-être à y voir plus clair dans ce foutoir...
[Donc quand j'ouvris les yeux, sortant de ma plaisante obscurité intérieure, j'éprouvais une répulsion au contact de cette obscurité extérieure et bouchée et qui règne douze heures de nuit et ne trouvai rien à redire à ce que Q…, comme il le suggérait, rallumât la lampe, puisque nous étions si complètement éveillés.]