en réponse à À Jonathan. envoyé par Benoît le 22 juin 2001 à 17:45:44:
Cher Benoît, qu'est-ce que c'est que ces conneries? "Les mots, les armes, c'est pareil"?Shakespeare, ce grand homme, un "terroriste"? Qu'est-ce que c'est que ces propos puérils et belliqueux? Tu trouves pas que c'est une comparaison douteuse? Tu sais ce que c'est un terroriste? Tu sais ce que c'est la souffrance des victimes? Quant à cette histoire de "mots qui tuent", phrase encore plus maladroite, je veux le croire, je me contenterais de citer Kafka (approximativement de mémoire): "écrire, c'est bondir hors du rang des assassins". Pour une fois, moi qui suis fan de Rimbaud, je préfère ça au prophétique mais ambigü "Voici le temps des Assassins"...
Cela dit, sur l'importance des mots, tu as mille fois raison. Bacon, je crois, disait qu'on "ne parlait pas DE la peinture" mais "AUTOUR de la peinture". Ben, voilà, nous, on parle "autour" de Carax, comme de braves petits satellites autour d'un astre et franchement, c'est pas désagréable et ça tient chaud!
Bye,
Aliocha