Re: site en activité le 1/7/2000

envoyé par Babar le 21 juin 2000 à 22:31:43:

en réponse à site en activité le 1/7/2000 envoyé par ive le 06 juin 2000 à 01:22:21:

Toutes ces choses que tu ne me dis pas, toutes ces façons de parler que tu ne me fais pas entendre me rendent triste. Je me tiens loin de toi parce que je ne sais pas quoi. Je ne sais pas ce que je cherche ni ce que je veux. Je suis là toute seule comme une idiote à attendre quelque chose ou quelqu'un, penser naïvement que tu reviendras et que la porte s'ouvrira. Y a rien, juste moi, l'écran, le chat qui dort, mes veines gonflées sur mes mains et mes larmes qui couleront toujours sur mes joues. Je pleure parce que c'est triste. Parce que cela ne va pas. J'ai mal au corps et à la tête... As-tu pensé le 29 mai dernier? Je crois pas, je sais même plus ce que l'on a fait. Je l'avais oublié et je me suis rappelée, c'était pratiquement forcé parce que ce soir-là, on a fait l'amour une fois, deux fois, trois fois. Ne crois pas que cela me fait mal; c'est loin et passé, cela fait partie de moi. Trop souvent et malheureusement trop présent. C'est un lien invisible qui me lie à toi, quelque part, c'est triste mais quelque part, cela ne l'est pas. C'est difficile, je suis difficile. J'ai rien à t'offrir, c'est ce que tu crois. La douleur que je refuse de te montrer, ce lien présent quand tu me prends dans tes bras [j'aime quand tu me prends dans tes bras, je me sens en sécurité], je sais quand tu me touche, c'est parce que tu m'aimes. C'est parce qu'on est un.

Je ne sais pas m'intéresser à ce à quoi tu t'intéresses, non pas parce que je ne veux pas, mais parce que cela m'est inaccessible. Je ne le sens pas. Je veux partir vers d'autres chemins que tu méprises peut-être, que tu n'aimes pas. C'est plus pour me démarquer, je n'ai jamais fait cela. Aller ailleurs voir des choses que tu n'as jamais vues. Cela t'ennuie. Je ne peux pas entrer dans tes affaires, c'est trop différent, trop loin, trop dur. J'ai l'air de m'en foutre. Je sais. C'est pas vrai puisque c'est là, partout où l'on habite. Je veux pas que tu arrêtes ce que tu fais. Je ne méprise pas tes études; je t'admire même si je jalouse ta facilité. Je n'ai pas ça, je n'ai pas la patience ni une réelle envie [je saigne du nez maintenant, je te l'écris, je laisse couler], c'est vrai, je me laisse porter, je ne m'en fais pas. Si cela ne va pas aujourd'hui, cela ira un autre jour. Je sais que le temps passe vite. Je le vois bien. Je suis peut-être vouée à être "rien", à être veine. A être quelque chose que je ne suis pas. Tu ne peux pas savoir combien cela me pèse. Un mur, des murs et au-dessus, je vois des oiseaux.

Tu me manques sans cesse. Même si ce que tu me dis me blesse jusqu'au sang, que je te déteste au point de te voir disparaître, t'es là. Toujours, je ne peux pas m'imaginer sans toi. Ce n'est pas de la facilité, on pourrais se séparer, mais tu serais toujours là. Je suis sûre que l'on se retrouverai tôt ou tard. Y aurait à nouveau quelque chose. Je rêve peut-être. Je rêve sûrement.

Tu as écris que tu ne sais pas si tu m'aimes. Y a autre chose.

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