les oiseaux sont à la brêche

envoyé par ivé le 09 avril 2001 à 20:01:46:

en réponse à un oiseau immense envoyé par Lou le 01 avril 2001 à 16:03:04:

Il y aurait beaucoup à chercher sur la figure de l'oiseau, c'est-à-dire sur ce qu'il évoque pour l'homme, alors que l'oiseau lui se contente de vivre.

Par exemple, il y a les oiseaux d'Hitch, où les oiseaux de Ramuz ("Quelquefois un oiseau passe dans l'air, et il étonne par son mouvement et son cri ; ou bien c'est un papillon rose, les mêmes qu'on trouve sur les glacier ; on le voit, porté par le vent, qui hésite, battant de l'aile : et meurt tout de suite, saisi par le froid. Et dans le lac, encore, on voit réfléchis les pentes rocailleuses et le ciel au-dessus, d'où une apparence bleue et claire au milieu ; mais vers les bords c'est une eau noire, et comme morte, qui fait peur.") ; il y a les oiseaux de Francis Bacon, aussi les oiseaux de Leopardi (qui compare le chant de l'oiseau à un rire, et leurs mouvements à ceux d'un enfant, tandis que l'homme adulte les regarde plus soucieux) et les oiseaux de "Ghost Dog" ; il y a "Le courage des oiseaux, la chanson de dominique a... il y en a des oiseaux, si on fait attention ; d'où viennent-ils ?

Quoiqu'il en soit, y a toujours une brêche là où l'oiseau passe. Ce n'est pas seulement celle de l'air : c'est celle de la mort, de l'irrationnel, de l'adolescence, de la sexualité, etc. Il faudrait approfondir. Peut-être un jour on fera ça : pourquoi les hommes voient les oiseaux comme des vols, étranges, comme des cris et des flappements d'ailes qui, néanmoins, semblent humains.

p.s. : bonjour !

réponses

envoyer une réponse

nom :

email :

sujet :

réponse :

URL :

Carax' chat