"Comme au cinéma", ça s'appelle. L'unique emission -quasiment- de cinéma du service public. Et ça permet d'en entendre de belles. Jamel: " Jouer Shakespeare, c'est pas un problème, c'est juste une question d'envie, c'est si j'en ai envie." Modeste, le mec. Rêve toujours, pauvre crétin. Et ça continue: " Bien sûr, y en aura toujours pour penser qu'un rebeu n'y est pas à sa place, ou qu'un rebeu gagne trop d'argent". Ok. Déjà, Rebeu, moi, je connais pas, je connais le mot Arabe, et j'ai jamais compris que c'était une insulte ou un mot qui avait disparu. Commence sérieusement à me gonfler, ce vocabulaire des cités. Putain, toute la France parle pas comme ça. Est-ce que je force l'héxagone à parler Corse ? Marre de la mode, de ce qui nous est imposé progressivement, parce qu'on aurait qu'à fermer sa gueule. Comprends-moi, Jamelou chéri, si je pense que tu es un comique minable (parmi tant d'autres), aussi drôle qu'une porte de chiottes, et qui empoche quatre millions de francs parfaitement injusitfiés pour jouer dans une merde infâme, et que je te le dis, tu me sortiras ta parano merdique d'éternelle victime, et bien sûr je serai un monstre. Mais c'est pas ça le monde réel, ça, c'est des conneries. Tu ne me fais pas rire. C'est tout con, la vérité, parfois, non ? Tu ne me fais pas rire, point. Un jour, je vais me réveiller, et on me dira que Peter Sellers est toujours vivant et que Jamel n'a jamais montré sa tronche sur un grand écran. Un jour, je vais me réveiller et le talent sera du talent, et on nous fera plus croire qu'un minable est un géant.
A.