en réponse à BEAU TRAVAIL de Claire Denis envoyé par Mathieu le 19 avril 2000 à 20:15:01:
Ce qui est drôle, et triste, encore et toujours, c'est cette naiveté de certains critiques de cinéma à s'éttoner qu'un cinéaste puisse reléguer le souci du récit dans un petit coin de ses préoccupations. Qu'ils lui reproche. Ils disent "c'est de l'esthétisme pur". Non, ici la beauté s'étend sur l'écran, en nous, et les personnages ne sont pas résolus en équations psychologiques; ils sont des visages sans fins, corps immenses, plus grands que le désert. Une sorte de tragédie sensuelle, 1000000 fois et plus, pleine de sensations, sentiments, connus et inconnus que tant et tant de films vains, qu'on dit "intelligents" jamais n'arrivent à atteindre. (La lenteur de ce clavier décourage mes doigts anglais. A bientôt)